Publication d’un cadre pour l’innovation sur l’intégration sans copie à titre de norme nationale du Canada

Cette première norme en la matière élimine l’intégration des données et les silos de données des projets d’innovation numérique afin d’améliorer radicalement la propriété des données, la collaboration des données et l’efficacité informatique.

Le Conseil de gouvernance numérique (auparavant le Conseil stratégique des DPI) et la Data Collaboration Alliance ont annoncé que CAN/CIOSC 100-9, Gouvernance des données – Partie 9 : Intégration sans copie, une norme nationale pionnière approuvée par le Conseil canadien des normes a été publiée pour accès par la communauté mondiale de l’innovation.

Cette nouvelle norme permet aux organisations d’accélérer la réalisation de leurs projets d’innovation numérique –y compris les projets d’application, d’automatisation, d’IA, d’apprentissage automatique et d’analyses – tout en naviguant entre les écueils des réglementations sur la protection des données qui sont de plus en plus strictes, telles que la Loi sur la protection de la vie privée des consommateurs (LPVPC) proposée au Canada, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Europe et la California Privacy Rights Act (CPRA), ainsi que les inefficacités croissantes associées aux silos de données et à l’intégration des données fondée sur la copie.

« En éliminant les silos et les copies de la conception des nouvelles solutions numériques, l’intégration sans copie offre de grandes possibilités pour la santé publique, la recherche en sciences sociales, le système bancaire ouvert et la durabilité, a déclaré M. Keith Jansa, directeur général le Conseil de gouvernance numérique. Ces exemples comptent parmi les nombreux domaines dans lesquels l’absence d’un contrôle rigoureux associé aux démarches traditionnelles de partage de données porte entrave à une collaboration essentielle. »

Selon M. Colin Deacon, sénateur de la Nouvelle-Écosse, « un contrôle judicieux des données – ce qui est accompli en définissant les personnes autorisées à accéder aux données, les méthodes d’utilisation permises, ainsi que les possibilités de corriger ou de supprimer les données – confère aux personnes et aux organisations une véritable faculté d’agir, en plus de renforcer la confiance et la participation dans l’écosystème numérique. Les normes et les lois internationales sur la protection des données s’inscrivent déjà dans cette direction. En combinant un meilleur contrôle des données et une innovation plus efficace, le cadre sur l’intégration sans copie marque une avancée importante vers la prospérité du Canada dans l’ère numérique. »

« Les normes contribuent, essentiellement, à déterminer les méthodes adoptées pour structurer, sécuriser et gouverner les données, a indiqué Mme Chantal Guay, directrice générale du Conseil canadien des normes (CCN). Notre initiative sur l’innovation nous a poussés à travailler sans relâche, en offrant des conseils et en mettant en place des conditions favorables qui permettent aux innovateurs canadiens, tels que la Data Collaboration Alliance, de faire évoluer leurs idées. Il est encourageant de voir les solutions qui soutiennent et poursuivent l’engagement qu’a pris le Canada à l’égard de l’innovation numérique, soit bâtir un Canada encore plus fort et plus concurrentiel. »

Découpler les données des applications

L’intégration sans copie établit les principes de base selon lesquels les DTI, les DPI, les architectes des données et les développeurs d’applications peuvent créer des projets d’innovation numérique, qui sont définis par un contrôle, une efficacité et une collaboration accrus :

  • Gestion des données via une architecture de données partagée, et non des silos de bases de données spécifiques à l’application
  • Gouvernance des données effectuée par des produits de données et une intendance fédérée, et non par des équipes centralisées
  • Protection des données via des contrôles d’accès universels définis dans la couche de données, et non dans le code spécifique à l’application
  • Partage des données effectué par une collaboration des données fondée sur l’accès, et non par une intégration des données fondée sur la copie
  • Hiérarchisation de ce qui est « axé sur les données » et des métadonnées actives par rapport aux codes complexes
  • Hiérarchisation des solutions modulaires par rapport aux conceptions monolithiques

Dan DeMers, directeur général de Cinchy, un fabricant de logiciels de données, et membre du comité technique de la norme a indiqué que « l’intégration sans copie permet aux organisations d’obtenir une redoutable combinaison de résultats numériques autrefois hors d’atteinte : un contrôle rigoureux pour les propriétaires de données, des délais d’exécution accélérés pour les développeurs et une conformité des données simplifiée pour les organisations. Évidemment, ce n’est que le début. Nous pensons que l’intégration sans copie stimulera davantage l’innovation dans bien d’autres domaines. »

Adopter une approche itérative à la transformation numérique

En se concentrant sur les nouvelles solutions numériques, le cadre sur l’intégration sans copie soutient l’adoption d’une formule projet par projet pour parvenir à une réduction constante des silos de données, des frais généraux liés à l’intégration des données et des codes complexes des organisations. Il échappe ainsi aux lacunes de l’approche de remplacement intégral qui ne tient pas compte des solutions numériques déjà en place et des investissements informatiques.

Le développement de nouvelles applications, l’analyse prédictive, les jumeaux numériques, la vue client à 360°, l’opérationalisation de l’IA et de l’apprentissage automatique, l’automatisation des flux de travail, la modernisation des systèmes patrimoniaux et l’enrichissement des applications SaaS sont des exemples de projets viables pour l’intégration sans copie.

L’Institut des normes de gouvernance numérique envisage de répandre l’intégration sans copie aux organisations internationales de normalisation.

Renseignements supplémentaires

Pour de plus amples renseignements sur la norme en matière d’intégration sans copie, consultez le site Web du Institut des normes de gouvernance numérique.

RSVP pour une séance d’information gratuite qui aura lieu le mardi 21 février 2023 à 11 h HE sur LinkedIn.

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À propos du Conseil de gouvernance numérique

Le Conseil de gouvernance numérique est une organisation dirigée par ses membres qui agit à titre de responsable neutre et intersectoriel pour rassembler les cadres du Canada afin d’identifier les risques et les possibilités de la gouvernance numérique, d’y accorder la priorité et de prendre des mesures en conséquence. Le Conseil de gouvernance numérique dirige une tribune de cadres de direction pour les membres du conseil, établit des normes de gouvernance de la technologie par le biais de l’Institut des normes de gouvernance numérique et certifie le respect de la gestion de l’utilisation efficace des technologies numériques par les organisations canadiennes.  Pour en apprendre davantage sur l’organisation et ses initiatives, visitez le www.dgc-cgn.org ou écrivez à info@dgc-cgn.org.

À propos de l’Institut des normes de gouvernance numérique

L’Institut des normes de gouvernance numérique élabore des normes de gouvernance des technologies numériques adaptées à une utilisation mondiale. L’institut collabore avec des spécialistes, des partenaires nationaux et internationaux et le public afin d’élaborer des normes qui réduisent les risques pour les Canadien·ne·s et les organisations canadiennes qui adoptent et utilisent des technologies numériques novatrices au sein de l’économie numérique actuelle.  L’Institut des normes de gouvernance numérique est une division indépendante du Conseil de gouvernance numérique. Pour en apprendre davantage sur l’organisation et ses initiatives, visitez le www.dgc-cgn.org ou écrivez à info@dgc-cgn.org.

À propos de la Data Collaboration Alliance
La Data Collaboration Alliance est un organisme à but non lucratif qui se consacre à l’établissement d’un contrôle servant de fondement à une propriété significative des données, à une innovation numérique accélérée et à une conformité des données simplifiée. L’approche que suit l’organisme en réduisant les copies, et en les éliminant ultimement, pour protéger la valeur des données est comparable aux méthodes déjà empruntées par les sociétés pour protéger la monnaie, l’identité et la propriété intellectuelle – et elles s’appliquent également aux données.  La Data Collaboration Alliance exploite, de concert avec ses partenaires, le Collaboration Hub, une plateforme offerte en anglais et dédiée à l’hébergement de projets de collaboration des données et au développement d’applications « sans copie » en soutien aux grandes questions sociales. On compte parmi ses conseillers le directeur général de la Fondation Mozilla et l’ancienne DPI de Dropbox. Son cri de ralliement est #AccessNotCopies (l’accès, et non des copies). Visitez le datacollaboration.org ou abonnez-vous à l’organisme sur LinkedIn.

Pour les demandes des médias :

Darryl Kingston

Directeur exécutif
Institut des normes de gouvernance numérique

darryl.kingston@dgc-cgn.org

 

Data Collaboration Alliance press contact:
CONTOS DUNNE COMMUNICATIONS

+1 (408) 776-1400

dca@cdc.agency

 

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